• Récit 18:Bravo Alix!

    Le Yéti d’avril 

     

    Je referme violemment la porte derrière lui et je cours à la fenêtre. 

    Le yéti, j’étais sûr(e) à présent que c’en était un. 

    Je le vois s’éloigner en bondissant dans la neige. Il s’arrête au-delà de la grange, se retourne, se remet debout et me lance un dernier regard. 

    J’ai mon téléphone et je suis sur le point d’appeler les secours. Mais le yéti me regarde avec pitié. Alors, je repose mon téléphone. 

    Le lendemain matin, dans un bois, je trouve quelqu’un coincé dans un énorme glaçon. J’appelle les secours. Après avoir été décongelée, la victime me raconte qu’elle était partie chasser le Yéti et qu’il lui a jeté une malédiction.  Je décide de faire une randonnée dans la montagne pour voir le Yéti.  Mais il n’est pas là. Après trois heures de recherche, j’abandonne et rentre chez moi pour manger. 

    L’après-midi, je questionne plusieurs personnes, ayant reçu cette malédiction, pour avoir plus de renseignements sur le Yéti. Je cherche à savoir où peut être le yéti en ce moment. 

    Enfin, après avoir réfléchi longtemps, je pense avoir trouvé le lieu où se cache le Yéti.  Il est certainement au sommet de la Montagne interdite. Elle s’appelle la Montagne interdite parce que plusieurs personnes y sont allées mais n’y sont jamais revenues.  Je décide d’appeler les secours pour donner la position du Yéti. 

    Finalement, après quelques jours, le yéti est enfin  attrapé … et tout ça, grâce à moi.

    J’ai raconté cette histoire  à mes amis. Et ce qui m’a fait rire, c’est qu’ils m’ont cru. Et pourtant, on était le premier avril : pas un jour de Yéti mais un jour de poisson … de poisson d’avril !

    Alix